par admin | 22 Sep, 2025 | Actualités
Depuis le 1er septembre 2025, le décret du 18 juillet 2025 encadre et reconnaît officiellement l’expertise amiable dans le Code de procédure civile.
Concrètement, cela change quoi :
- Une convention d’expertise doit être signée avec mission, délais, honoraires et obligations clairement définis.
- L’expert doit garantir son indépendance et respecter le contradictoire.
- Le rapport doit intégrer les observations de toutes les parties.
- En cas de convention entre avocats, le rapport amiable a désormais la même valeur qu’une expertise judiciaire.
Pour le monde du bâtiment et de l’assurance, c’est une avancée importante : plus de sécurité juridique, des délais plus courts que l’expertise judiciaire, et une reconnaissance renforcée du travail d’expert.
Notre cabinet Assistance Expertise Bâtiment est dès à présent en mesure de vous accompagner dans ce nouveau cadre légal, afin de sécuriser vos intérêts et défendre efficacement vos droits.
Et vous, que pensez-vous de cette évolution : une simplification bienvenue ou un formalisme supplémentaire ?
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par admin | 9 Sep, 2025 | Divers
Lorsqu’on parle d’“expertise bâtiment”, beaucoup de particuliers imaginent un rapport compliqué, truffé de termes techniques impossibles à comprendre. Cette idée reçue est pourtant très loin de la réalité.
Mythe : un rapport d’expert est incompréhensible
Un document rempli de jargon et de chiffres sans explication n’apporterait aucun intérêt au client. Certains pensent donc qu’un rapport d’expert ne sert qu’aux assureurs ou aux juges, mais pas aux particuliers.
Réalité : un rapport clair est un outil d’aide à la décision
Un bon expert sait vulgariser ses constats pour les rendre accessibles à tous, sans perdre la précision technique. Le rapport devient alors une véritable feuille de route pour le propriétaire, avec :
• Des constats objectifs (photos, mesures, schémas).
• Une analyse pédagogique des causes du désordre.
• Des préconisations concrètes : travaux à réaliser, priorités, estimation des coûts.
Le client peut ainsi s’appuyer sur ce document pour négocier, comparer et décider.
Cas concrets
• Suite à un dégât des eaux : le rapport précise les causes, propose les réparations adaptées et sert de base aux discussions avec l’assurance.
• Dans le cas de fissures : le rapport différencie les désordres superficiels des risques structurels, orientant le choix des solutions.
• Pour des travaux de rénovation : le rapport aide à comparer les devis d’artisans et à vérifier leur pertinence.
L’importance de la pédagogie
La valeur d’une expertise ne réside pas seulement dans les constats techniques, mais aussi dans la capacité de l’expert à rendre son analyse exploitable. Cette exigence est au cœur de la formation professionnelle : savoir diagnostiquer, mais aussi transmettre.
Conclusion : un outil concret au service du client
Loin d’être un document réservé aux spécialistes, un rapport d’expertise bien rédigé est un support pratique et stratégique. Il guide le particulier dans ses choix, sécurise ses démarches et lui donne des arguments solides face aux assurances ou aux entreprises.
👉 Vous avez besoin d’un avis technique ? Demandez un rapport clair et structuré : c’est la clé pour prendre les bonnes décisions.
par admin | 9 Sep, 2025 | Divers
Mythe : Toute fissure dans un mur signifie qu’un bâtiment risque de s’effondrer.
Réalité
Dans le bâtiment, une fissure n’a pas toujours la même signification. Certaines relèvent d’un simple défaut d’enduit, d’autres traduisent des mouvements plus profonds du bâti. On distingue généralement trois catégories :
1. Les fissures superficielles
Elles apparaissent dans l’enduit ou la peinture. Fines, peu profondes et souvent stables, elles n’ont pas d’incidence sur la solidité de la structure. Elles concernent surtout l’esthétique et peuvent être reprises lors de travaux de ravalement ou de réfection intérieure.
2. Les fissures évolutives
Ces fissures ont tendance à s’élargir ou à se prolonger avec le temps. Elles nécessitent une surveillance, car elles peuvent être le signe de mouvements plus importants, liés par exemple au tassement différentiel d’un terrain ou à une surcharge ponctuelle sur l’ouvrage.
3. Les fissures structurelles
Profondes et marquées, elles affectent directement la maçonnerie ou les fondations. Elles traduisent un désordre sérieux et exigent une intervention rapide afin d’éviter une aggravation.
Le rôle du sol et le phénomène RGA
Un facteur fréquent en France est le retrait-gonflement des argiles (RGA). Ce phénomène naturel provoque des mouvements de sols en fonction de l’alternance sécheresse / humidité. Ces variations entraînent des contraintes sur les fondations et peuvent générer des fissures parfois importantes.
Un diagnostic technique permet d’identifier l’origine des fissures et de distinguer les cas bénins des situations réellement préoccupantes.
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✅ À retenir : Toute fissure n’est pas synonyme de danger immédiat, mais elle ne doit jamais être ignorée. Seul un suivi rigoureux et, si nécessaire, une expertise permettent d’évaluer le niveau de gravité.
👉 Conseil pratique : Avant un achat immobilier ou le lancement de travaux, faites réaliser un audit préventif. Vous aurez ainsi une vision claire de l’état du bâtiment et éviterez de lourdes déconvenues.
par admin | 9 Sep, 2025 | Divers
Beaucoup de particuliers pensent qu’un expert bâtiment n’intervient qu’en cas de sinistre : fissures, infiltration, incendie, dégât des eaux… C’est vrai qu’il joue alors un rôle essentiel. Mais réduire l’expertise à cette seule mission est une idée reçue.
Mythe : l’expert n’intervient qu’après un problème
L’image courante est celle d’un expert appelé en urgence, une fois que les désordres sont déjà visibles. Pourtant, limiter l’expertise à cette fonction revient à se priver d’un outil précieux en amont.
Réalité : l’expertise, un outil de prévention
Le champ d’intervention d’un expert bâtiment est bien plus large. Il peut agir avant qu’un sinistre ne survienne, afin de sécuriser vos décisions :
• Avant un achat immobilier : un audit technique permet de vérifier l’état réel du bien et d’anticiper d’éventuelles réparations.
• Avant des travaux : l’expert identifie les points sensibles, conseille sur les priorités et limite les risques de malfaçons.
• En cours de chantier : il contrôle la conformité des ouvrages et veille à la bonne exécution.
Cette démarche préventive offre une vision objective qui permet d’éviter des litiges et de mieux maîtriser son budget.
Cas concrets
• Achat d’une maison ancienne : l’expert signale des problèmes structurels invisibles à l’œil nu, évitant une mauvaise surprise après signature.
• Projet de rénovation : il détecte un défaut d’isolation et propose des solutions adaptées avant de lancer le chantier.
• Construction neuve : il accompagne le maître d’ouvrage pour vérifier la qualité d’exécution et la conformité aux normes.
L’importance de la formation
Pour être réellement utile, l’expertise demande une solide maîtrise technique et réglementaire. C’est pourquoi des organismes comme le Centre de Formation de l’Expertise (CDFE) proposent des parcours spécialisés (expertise bâtiment, assurances construction, expertise judiciaire, etc.), garantissant des compétences adaptées aux différents contextes d’intervention.
Conclusion : anticiper plutôt que subir
L’expert bâtiment n’est pas seulement un “pompier” du bâtiment : il est aussi un conseiller technique de prévention. En le sollicitant en amont, vous sécurisez vos projets, valorisez votre patrimoine et évitez des déconvenues parfois coûteuses.
👉 Vous envisagez un achat ou des travaux ? Faites appel à un expert bâtiment pour un audit préventif : une décision éclairée avant d’engager votre budget.
par admin | 9 Sep, 2025 | Divers
Lorsqu’un incendie frappe un bâtiment, beaucoup pensent que tout est perdu et qu’il faut systématiquement raser et reconstruire. C’est une idée reçue tenace, mais fausse. La réalité est plus nuancée : un diagnostic précis permet de distinguer ce qui doit être démoli de ce qui peut être réparé et conservé.
Mythe : si le feu a touché, tout doit être rasé
L’image des flammes et des fumées conduit naturellement à penser que la structure est irrémédiablement compromise. Pourtant, la destruction totale n’est pas toujours nécessaire. Certains éléments d’un bâtiment peuvent rester intacts ou réparables malgré un incendie.
Réalité : le diagnostic différencie structure sauvable et structure à démolir
L’expert bâtiment a pour rôle de réaliser une analyse approfondie après sinistre afin de :
- Évaluer les zones réellement fragilisées par la chaleur ;
- Identifier les parties encore solides et sécurisées ;
- Déterminer les travaux nécessaires (renforcement, remplacement partiel, assainissement).
Dans de nombreux cas, seule une partie du bâti est à reprendre. Cela évite des dépenses inutiles et permet d’accélérer la remise en état.
Les effets thermiques sur les matériaux
Chaque matériau réagit différemment face au feu :
- Béton : il peut présenter des fissures ou un éclatement superficiel (spalling) lié aux chocs thermiques. Mais sa résistance n’est pas forcément compromise de manière uniforme.
- Acier : il perd de sa résistance mécanique à haute température. Après incendie, il convient de vérifier s’il a subi une déformation importante ou non.
- Bois : il se consume en surface mais conserve souvent une bonne tenue en cœur. Une charpente peut parfois être conservée, au moins partiellement.
C’est le diagnostic technique qui permet de trancher.
Cas concrets
- Une maison dont seule la toiture a été partiellement incendiée peut conserver ses murs porteurs, nécessitant uniquement la reprise de la charpente.
- Un entrepôt ayant subi un feu localisé sur une façade peut nécessiter la réfection des bardages et de certaines poutres, mais pas une démolition complète.
- Dans une habitation, les cloisons détruites par la fumée et l’eau d’extinction peuvent être refaites, alors que la structure reste stable.
L’importance de la formation et des compétences
Savoir distinguer ce qui est sauvable de ce qui doit être démoli exige des compétences techniques pointues. Le manque de formation peut entraîner des décisions trop radicales ou insuffisantes. Le Centre de Formation de l’Expertise (CDFE) propose des parcours pour renforcer ces compétences, parmi lesquels :
- Expert en bâtiment (140h e-learning ou 70h présentiel),
- Catastrophes naturelles : que faire ? (18h),
- Les DTU : premières notions (12h).
Ces formations permettent aux professionnels de mieux appréhender les désordres post-incendie et d’adopter les bonnes pratiques de diagnostic.
L’expertise pour éviter surcoût et perte de valeur
Raser systématiquement un bâtiment représente un surcoût considérable et une perte de valeur injustifiée. À l’inverse, une expertise fine permet :
- de préserver les éléments sains,
- de concentrer les travaux sur les zones réellement atteintes,
- de réduire les délais de réhabilitation,
- d’assurer la sécurité des occupants.
👉 Vous avez un doute sur l’état de votre maison après un incendie ? Notre cabinet d’expertise bâtiment réalise des diagnostics détaillés pour déterminer ce qui doit être démoli ou réparé, et vous accompagne dans vos démarches d’assurance et de recours.