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Dégât des eaux : 7 erreurs qui ruinent l’indemnisation

Un dégât des eaux est l’un des sinistres les plus fréquents dans le bâtiment.
Mais c’est aussi celui où les erreurs de réaction coûtent le plus cher.
Un simple oubli dans la déclaration ou un diagnostic mal établi peut suffire à réduire — voire annuler — une indemnisation.

Cette page vous aide à comprendre les bons réflexes à adopter et les erreurs à éviter pour protéger vos droits.

1. Attendre avant de déclarer

Une fuite, même minime, doit être signalée immédiatement à votre assurance.
Au-delà de 5 jours ouvrés, vous risquez de perdre tout ou partie de votre couverture.
Plus tôt la déclaration est faite, plus le dossier est simple à instruire.

2. Nettoyer avant constat

Beaucoup de sinistrés tentent de remettre les lieux en état avant la visite de l’expert.
Erreur : vous effacez les indices essentiels pour comprendre l’origine du sinistre.
Prenez des photos détaillées, conservez les éléments endommagés, et attendez l’accord de l’assurance avant tout nettoyage.

3. Négliger la recherche de fuite

Dans de nombreux cas, la cause réelle du sinistre (canalisation encastrée, joint défectueux, infiltration en toiture) n’est pas clairement identifiée.
Une recherche de fuite non destructrice réalisée par un expert bâtiment permet d’éviter les interprétations erronées et de chiffrer correctement les réparations.

4. Se contenter du rapport de l’assurance

L’expert d’assurance agit dans un cadre précis et neutre, mais il ne réalise pas toujours un diagnostic complet de la structure.
Un expert d’assuré indépendant peut compléter cette analyse, notamment si les dégâts touchent les fondations, les planchers ou les murs porteurs.

5. Oublier de chiffrer les dommages indirects

L’humidité résiduelle, les moisissures ou les décollements d’enduit apparaissent parfois plusieurs semaines après l’incident.
Ces dégradations doivent être intégrées au dossier initial ou dans une contre-expertise complémentaire.

6. Accepter un devis sans vérification

Certaines entreprises interviennent rapidement après sinistre, mais leurs devis peuvent inclure des travaux inutiles ou incomplets.
Le rapport d’expertise vous permet de comparer et hiérarchiser les interventions, afin de n’engager que les réparations réellement nécessaires.

7. Négliger la ventilation post-sinistre

Un bâtiment mal ventilé après dégât des eaux reste chargé d’humidité :
cela favorise les moisissures et compromet la durabilité des matériaux.
Un contrôle d’humidité (taux, hygrométrie, matériaux impactés) est indispensable avant de refermer les parois.

Cas concrets

  • Une fuite sous un bac de douche non signalée à temps a provoqué la dégradation du plancher bois : seule une déclaration tardive a empêché l’indemnisation complète.
  • Une toiture infiltrée a été “réparée” trop vite : sans expertise préalable, l’eau a continué de s’infiltrer dans l’isolant, aggravant les dégâts.
  • Après une inondation, les peintures ont été refaites sans assèchement complet : apparition de moisissures six mois plus tard.

Voir aussi

En résumé

Un dégât des eaux n’est jamais à prendre à la légère.
Une déclaration rapide, un diagnostic précis et un accompagnement technique adapté sont les clés d’une indemnisation juste et complète.

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Nos experts interviennent pour identifier les causes, chiffrer les réparations et défendre vos intérêts auprès des assurances.
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